27/09/2008

LEGITIMITE DES THESES CONSPIRATIONISTES

Pour désigner les oppositions critiques aux explications officielles des attentats du 11 septembre 2001, les médias occidentaux utilisent l'expression "théories conspirationistes". Les défenseurs de la version produite et véhiculée par les institutions comptent sur le pouvoir disqualifiant d'un tel étiquettage pour détourner la curiosité du public. Les conspirationistes ne sont-ils pas ces farfelus, écervelés, esprits crédules ou malades mentaux (paranoïaques) adoptant la thèse du complot des puissants pour satisfaire de troubles motivations?
Mais une conspiration comme explication d'un évènement historique est-elle nécessairement une rumeur née d'un phantasme? Car il existe au moins un exemple de conspiration à la fois proche dans le temps et en nature où les plus hauts responsables militaires américains ont planifié une série d'attentats contre des biens et des personnes de la nation qu'ils étaient supposés protéger. L'imputation de ces attentats au régime castriste devait fournir à l'opinion américaine la justification d'une intervention militaire et obtenir l'appui diplomatique et, si possible, militaire, des 'alliés' occidentaux ainsi que la neutralité des autres nations de la 'communauté internationale'.
Parmi les actions envisagées, il était prévu d'attaquer au mortier la base de Guantanamo, d'y faire exploser des munitions et provoquer des incendies. Il était aussi prévu d'alimenter les médias de faux documents et de faux témoins pour étayer les accusations portées contre Cuba. Baptisé 'Opération Northwoods', ce projet ne fut pas mis en oeuvre du fait de l'opposition du président d'alors, John. F. Kennedy, quelques mois avant son assassinat. Les documents - top secret- le décrivant furent trouvés parmi les archives du secrétaire (ministre) de la défense, Robert McNamara (ils furent déclassifiées en novembre 1997).
Un point d'importance est que seule la désobéissance de McNamara à l'instruction donnée par le général Lemnitzer, chef d'état major interarmes, de détruire toute trace du projet en a permis une connaissance documentée. C'est donc uniquement grace à un concours de circonstances que nous disposons des preuves établissant la réalité de conspirations aux plus hauts niveaux de responsabilité. Il faut alors en déduire que ce qui, de ces espaces protégés par le secret officiel, est parvenu à notre connaissance constitue le sommet d'un iceberg. Par conséquent, envisager un complot impliquant une fraction des autorités politico-militaires américaines lié aux attentats du 11 septembre est une démarche fondée en raison. Plus encore, écarter à priori cette hypothèse constitue un déni de réalité.

11/09/2008

DU NON-VIOL DES LOIS PHYSIQUES

1. Loi de la conservation du mouvement.

Lorsque la trentaine d'étages de la tour Sud situés au-dessus de l'impact du vol 175 s'incline du côté endommagé et bascule, cela peut être expliqué par l'affaiblissement structurel local. Une loi fondamentale de la mécanique veut que la modification du mouvement d'un objet exige l'intervention d'une force nouvelle. Laissée à la seule pesanteur, cette section devait donc poursuivre sa rotation pour finalement chuter au pied de l'immeuble, laissant celui-ci debout. Ce n'est pas ce qui arriva. Le processus fut interrompu avec un ralentissement de la rotation suivit de la disparition progressive des trente étages dans un vaste nuage de poussières d'allure pyroclastique. La seule explication à un tel ralentissement consiste en une inversion du couple de forces créatrices de la rotation, ce qui implique l'évanouissement de la résistance antécédente, c'est-à-dire la brusque destruction de toute la moitié grosso modo nord de la structure périmétrique. La seule source exogène d'énergie envisageable pour accomplir une telle tâche consiste en explosifs. On en voit d'ailleurs un effet : le rang de nuages éruptifs blancs plusieurs étages au-dessous du "front de destruction" (la série de nuages volumineux et noirs).

2. Lois de la mécanique des fluides.

Quand un immeuble s'effondre sur lui même, il crée ce faisant un vide au-dessus de lui, lequel est visualisé par une aspiration des poussières et -éventuellement- fumées accompagant l'effondrement. Ce phénomène d'aspiration peut être constaté pour la tour n°7 qui s'est effondrée vers 17 heures mais est absent dans le cas des tours jumelles.

3. Loi de la conservation de la quantité de mouvement.

Un cas d'effondrement partiel d'une tour à structure béton (Ronan Point, à Londres) est répertorié. Suite à une fuite de gaz, un segment angulaire des étages sommitaux s'est décroché, écrasant les étages inférieurs successifs. La surface emportée de ces étages se réduisit au fur et à mesure des chocs successifs pour finir par laisser le rez-de-chaussée quasiment intact. Ainsi, l'énergie cinétique disponible lors des premiers impacts allait diminuant au cours de la chute. Afin d'entraîner l'étage impacté, la partie en chute devait, pour en surmonter la résistance et l'inertie, céder plus d'énergie qu'elle en gagnait par échange avec l'énergie potentielle. Les calculs réalisés dans le cas de la tour Nord par Gordon Ross, ingénieur en mécanique, établissent que le seul phénomène de transfert de la quantité de mouvement lors des chocs empêche la chute hypothétique de la section supérieure (une dizaine d'étages) de se poursuivre (http://www.journalof911studies.com/ Volume 1, June 2006).

4. Lois de la résistance des matériaux.

Lorsqu'une structure est soumise à une surcharge, elle cède là où la résistance est la plus faible. Dans le cas d'une structure endommagée, elle s'affaisse donc du côté des dégâts et résiste par ailleurs. La combinaison des dommages structurels subis et d'incendies localisés à l'opposé résulte en axes de faiblesse spécifiques à chaque tour : nord-sud médian pour WTC1, SE-NE pour WTC2. Quant à WTC7, le caractère superficiel des dommages et nomade des quelques feux rend inutile un tel diagnostic.

Les mouvements amorcés ne peuvent que se poursuivre, sous la seule force de gravité : plus la section s'incline, plus elle pèse sur la partie faible et plus elle allège la charge sur la partie résistante. Plus, donc, elle accroît sa rotation : le mouvement se produit avec une accélération. L'effondrement naturel d'un immeuble localement endommagé est donc nécessairement dissymétrique. La destruction symétrique des trois tours implique à contrario la défaillance coordonnée des structures porteuses. Seule l'utilisation d'explosifs est capable de réaliser une telle coordination.

Même en acceptant le travail douteux du NIST, les dommages aux structures porteuses par les avions ne dépassent pas les 20%. Pour que la section supérieure de WTC2 s'affaisse du côté affaibli, il a fallu auparavant que les colonnes centrales (47) aient vu leur résistance anéantie car les coefficients de sécurité utilisés dans la construction ne peuvent pas être inférieurs à 200%. C'est également ce qui a dû se passer pour WTC1, dont l'antenne directement supportée par les colonnes centrales s'est effondrée avant les étages, ainsi que pour la tour n°7 dont les noyaux ont fait de même. L'anéantissement simultané de la résistance des colonnes centrales ne peut pas s'être produit hors le cas de figure d'un programme par explosifs.

Nombre d'immeubles élevés se sont effondrés à l'occasion de tremblements de terre. Invariablement, ce qu'il en reste est constitué de plus ou moins larges sections et ensembles de planchers et murs. Parmi les gravas, on retrouve, plus ou moins endommagés, le mobilier et les corps humains. Dans le cas des tours jumelles, la quasi totalité des contenus a été réduit en miettes (les objets mobiliers) et en poussière (les plâtres et ciments). Un millier de corps sont restés sans vestige attribuable et plusieurs dizaines de milliers de fragments de corps humains de l'ordre du centimètre n'ont pu être assignés à une victime. Tous ces vestiges, y compris ceux des victimes, ont été violemment projetés à l'extérieur des tours, des fragments de plusieurs tonnes de la structure métallique furent retrouvés à 150 mètres de distance, dont certains fichés dans la façade sud de la tour n°7, les plus légers étant projetés plus loin encore. Un effondrement ne projette ni les parties ni le contenu d'un immeuble : il en fait un tas (cas de la tour n°7).

5. Lois de la thermodynamique.

Il n'existe pas d'exemple d'effondrement de tour à structure métallique suite à un incendie, quelqu'en soit la durée et l'intensité. Cela ne s'est jamais produit, ni avant le 11 septembre, ni après, et ce pour trois raisons. La première est qu'une structure métallique se comporte comme un radiateur : elle tend à diffuser la châleur, empêchant ainsi la montée en température. La deuxième est qu'un incendie domestique a juste la capacité de chauffer ponctuellement le local dans lequel il se produit aux environs de 600°C (température à laquelle les vitres éclatent), où l'acier conserve encore 50% de ses caractéristiques mécaniques. Or, les coefficients de sécurité appliqués dans la construction sont supérieurs à 200%. La troisième est que des poteaux régulièrement interconnectés, parce que travaillant en compression, résistent bien mieux à la charge que les mêmes profilés en position de poutres, soumis, eux, à la flexion.

05/09/2008

LYSSENKO EN AMERIQUE

Zdenek Bazant enseigne la science des matériaux et le génie civil à l'université Northwestern d'Evanston, dans l'Illinois. Ses nombreuses publications scientifiques sur le béton lui ont assuré une réputation internationale. Une nouvelle opportunité de brillamment surclasser l'ensemble de ses confrères lui fut offerte à l'occasion des attentats du 11 septembre 2001 : le surlendemain était publiée son étude de l'effondrement des tours jumelles, intitulée : "Pourquoi le World Trade Center s'est-il effondré? Analyse simplifiée". La production quasi instantanée d'un article technique de ce calibre dans des conditions extrêmes -absence de plans, aucune donnée sur les dégâts internes provoqués par les avions, ni sur l'intensité des incendies, aucune référence aux incendies de tours répertoriés- non seulement reste un exploit inégalé, mais a certainement dû répondre à une incoercible urgence.
La thèse soutenue par l'éminent professeur, assise sur de belles formules mathématiques décrivant les comportements et les déformations plastiques dans la dynamique d'une chute des étages supérieurs, s'articule ainsi : lorsque la majorité des colonnes d'acier de l'étage critique impacté, dénudées de leur protection thermique par l'explosion à l'impact et soumises de manière prolongée à des températures excédant 800°C, ayant alors perdu l'essentiel de leurs caractéristiques mécaniques et leur capacité à soutenir la charge des étages supérieurs, a cédé, les autres se sont trouvées dans l'impossibilité de compenser cette faillite; la section supérieure commença sa CHUTE, gagnant une énergie cinétique énorme et donc une vitesse significative, écrasant comme un piston l'étage immédiatement inférieur, le processus s'accélérant et gagnant de l'énergie au fur et à mesure de sa progression; les étages successifs s'empilèrent ainsi sous le piston, réduisant la tour en un tas de gravas jusqu'à sa base; les fondations atteintes, ce fut le tour du piston lui-même à être réduit en pièces; le résultat final est décrit comme un tas de débris centré sur l'emplacement du pied de l'immeuble s'élevant à une vingtaine de mètres au-dessus du niveau du sol.
L'éminent universitaire ne précise pas comment une majorité de colonnes a pu être chauffée par quelques feux médiocres très localisés, ni comment la combustion à l'air libre d'un hydrocarbure peut produire une explosion, ni d'où il tient que les colonnes ont été dépouillées de leur protection thermique, ni en quoi 56 minutes serait une durée prolongée comparativement, par exemple, aux 18 heures d'incendie de la tour One Meridian Plaza, ni comment un feu domestique a pu chauffer les colonnes à plus de 800°C en moins d'une heure, ni pourquoi celles-ci n'ont alors pas exhibé le rougeoiement qu'implique cette température, ni comment l'étage établissant le continuité entre la partie supérieure de la tour et sa partie inférieure peut devenir inexistant pour permettre la chute de la première sur la seconde, ni surtout comment une structure faible (la partie sommitale) peut détruire une structure plus forte qu'elle(le reste de la tour). A ces mystères techniques s'ajoute un simple petit fait : il y eut seize rescapés de la destruction de la tour nord, surpris lors de leur descente dans les étages inférieurs de l'escalier B. Il se trouve que quatorze d'entre eux, pour l'essentiel des pompiers, une fois remis du choc subi, quittèrent d'eux-mêmes les lieux, s'étant retrouvés à la surface des vestiges. Les deux restants, blessés, durent attendre quelques heures pour être secourus, l'un contemplant le ciel, l'autre, juste au-dessous de la surface des vestiges, se morfondant jusqu'au lendemain matin.
Il s'en suit que les quelques 400 000 tonnes de tour qu'ils avaient au-dessus de leur tête ne leur sont pas tombées dessus. Il n'est donc pas possible de désigner l'évènement par le mot 'effondrement'.
En mai 2007, Zdenek Bazant réitérait sa thèse. Sa démarche est donc tout à fait comparable à celle de Trophim Denisovitch Lyssenko, le célèbre académicien soviétique qui, serviteur zélé du Parti communiste soviétique, n'accordait de valeur scientifique qu'à la génétique dite lamarkienne, seule apte à soutenir la transmission au génome des caractères acquis durant la vie de l'individu -ce qu'exigeait la doctrine officielle du 'matérialisme dialectique' pour assoir la possibilité de créer 'l'homme nouveau' tant désiré- , contre la (fausse) génétique occidentale, dite mendélienne, expression de la "science bourgeoise", qui interdisait une telle transmission, et ruina la culture céréalière en appliquant cette idéologie.
Les postulats ci-dessus listés sur lesquels repose la thèse de Zdenek Bazant ont été repris par le NIST, l'organisme technique gouvernemental chargé en 2003 de fournir l'explication du sort des trois tours.