11/09/2010

EFFONDREMENT DU WTC7 : DONNEES ET INTERPRETATIONS

L'effondrement de la troisième tour bénéficie d'enregistrements vidéo de bonne qualité réalisés sous divers angles. Les plus intéressants restent ceux effectués à partir de lieux situés au nord et au sud-est de l'immeuble.Trois caractères essentiels doivent être observés de près: symétrie, verticalité et cinématique.

1°- symétrie
la symétrie de la destruction se réfère au maintien au cours du processus de la cohérence structurelle, dont l'apparence uniforme du bâtiment est l'expression visuelle. Dans le cas du WTC7, le seul évènement qui déroge à cette symétrie fut l'effondrement de la partie orientale des constructions établies sur le toit-terrasse (celle, carrée, qui apparaît plus haute que le reste). La manière dont s'effondre cette bâtisse donne une impression de fragilité et indique qu'une secousse violente de son assise a pu générer ce phénomène. Durant les 5-6 secondes suivantes, rien de plus ne bouge, ce qui témoigne de la stabilité de la structure porteuse centrale. Puis, une fraction de seconde avant les façades, le reste de la "penthouse" descend, trahissant la perte de soutien des poteaux internes. Les enregistrements montrent que l'effondrement de l'ensemble se fait avec très peu de déformations.
La symétrie d'un effondrement implique la perte de soutien de la totalité des colonnes constituant la structure. Ce scénario est compatible avec celui d'une démolition contrôlée. En fait, la symétrie d'effondrement n'est envisageable que dans le cas d'une démolition contrôlée parce qu'elle seule est capable de réaliser la simultanéité des ruptures des colonnes de la structure externe constituant les façades.


2°- verticalité
la verticalité de l'effondrement est quasiment parfaite durant le premier tiers du parcours. A ce moment,, on note une inflexion vers le nord : une brève résistance du côté opposé initie une rotation qui imprimera au bâtiment un angle croissant jusqu'à disparition derrière la ligne d'horizon des immeubles et le nuage de poussières qui se développe à la base. Une vidéo, prise du nord, montre bien qu'à ce même moment le bâtiment entame une très légère déviation vers l'occident (ce qui provoquera un endommagement de la base de l'immeuble voisin, le
Verizon Building). Au moment où le toit a parcouru la moitié de la hauteur de l'immeuble, l'angle de la façade nord est de l'ordre de 10°. Le sommet de la tour est alors dévié au nord d'environ 16 m (93xsin10°). Dans la suite de l'effondrement, bien que la rotation se poursuive et accroisse cet angle, la vitesse de chute est telle que cette déviation diminue. WTC7 ne s'est donc pas couché contre son voisin nordique (Fiterman Hall), situé à quelques 30 m de la tour. Les photos du dommage subi (coin sud-ouest détruit au niveau des 8 étages supérieurs, laissant les 4 étages inférieurs intacts, avec diminution des dégâts en se rapprochant du sol) témoignent d'un impact au sommet par un gros débris projeté du WTC7. Les enregistrements photo des vestiges de WTC7 montrent bien que le tas de gravas vient mourir au pied de l'immeuble.

3°- cinématique
les études graphiques de la progression verticale du sommet de la tour montrent que l'immeuble n'a rencontré aucune résistance durant 3,5 secondes. Puis une perturbation apparaît, une décélération qui témoigne de l'apparition d'une (faible) résistance. Le sommet de la tour a alors parcouru quelques 55m, soit le tiers de sa hauteur initiale. Cela concorde donc avec le résultat de l'étude des enregistrements vidéos ci-dessus mentionné. Parce que la tour s'est effondrée à partir de sa base, on a toute raison de penser que l'effondrement s'est jusqu'au bout poursuivi dans les mêmes conditions, c'est-à-dire avec une accélération proche de celle de la chute libre.

23/11/2009

LES IMPROBABLES HYPOTHESES DU NIST

Le NIST est le département technique de l'administration US en charge de la normalisation des pratiques et du contrôle de la conformité des constructions. C'est à lui que Le président Bush Jr confia la tâche de dire pourquoi et comment trois tours du World Trade Center se sont retrouvées entièrement détruites le 11 septembre 2001. Les rapports qu'il a successivement rendu publics exposent donc la thèse officielle explicative des soi-disant effondrements.
Pour ce qui est des jumelles, le NIST, manquant à la mission qui lui avait été attribuée, se contenta de produire des simulations par ordinateur montrant que leur effondrement pouvait être déclenché sans faire appel à une énergie exogène. En l'absence de simulation de la poursuite de l'effondrement, c'est-à-dire de scénario crédible de la destruction totale des tours, le NIST a simplement reproduit l'opinion du Pr Bazant, publiée le 13 septembre, soutenant que l'effondrement ne pouvait être stoppé par les structures inférieures restées intactes. Après que les tours aient résisté à l'impact des avions, la seule cause décisive d'un effondrement naturel ne pouvait résider que dans les effets des incendies. Mais le NIST se heurtait à un redoutable obstacle, à savoir la brièveté d'exposition à des incendies très localisés dans les étages atteints. Aussi fut-il contraint d'adopter l'hypothèse selon laquelle les revêtements de protection thermique des colonnes avaient été expulsés lors des impacts par les débris des aéronefs et des structures détruites ("Les tours du WTC ne se seraient certainement pas effondrées sous l'effet des vastes [sic] incendies sur plusieurs étages si l'isolant thermique n'avait pas été largement arraché ou avait été seulement très partiellement arraché par les impacts d'avion"). Une telle hypothèse se révèle cependant plus que gratuite, s'opposant aux quelques données disponibles. A savoir : 1°/ que les échantillons de colonnes analysés ne révélèrent pas d'échauffement au-delà de 600°C, la plus part indiquant une température autour de 250°C, résultat qui peut être interprété par la conservation de l'essentiel du revêtement de protection. 2°/ par ailleurs, un test de décrochage de ce type de protection à l'aide de tirs de balles échoua, ne produisant que des éclats ponctuels. 3°/ les faces des colonnes centrales qui auraient pu éventuellement être dépouillées de leur revêtement se trouvaient à l'opposé des incendies attestés. Quant aux colonnes périphériques, elles reçurent les débris en fin de course,ayant alors perdu une part majeure de leur énergie. Il faut donc conclure que l'hypothèse du dépouillement qui fonde le succès des simulations ne peut être retenue. Il s'en suit que le NIST a échoué dans sa mission d'établir scientifiquement la possibilité d'un effondrement naturel des tours jumelles.
Quant à la tour n°7, le NIST résume ainsi la phase du déclenchement : "les incendies brûlèrent durant suffisamment longtemps pour causer une déformation et/ou une faille fatale à la structure du bâtiment", soulignant au passage que le phénomène apparut suite à "des températures à des centaines de degrés inférieures (moins de 400°C) à celles habituellement prises en compte pour les épreuves de résistance au feu". La difficulté que rencontra le NIST tenait de la nature nomade des incendies : "de tels feux se déplaçaient d'un endroit à un autre (c'est-à-dire d'un ensemble de postes de travail au voisin) et brûlèrent intensément en chaque lieu durant 20 à 30 min". A l'encontre de cette description corroborée par les enregistrements vidéos disponibles, le NIST a été contraint d'adopter l'hypothèse selon laquelle "le vaste espace entourant la colonne 79 avait eu suffisamment de combustible (c'est-à-dire de postes de travail) pour alimenter un incendie local durant deux à trois heures". Cette hypothèse permettait un échauffement des poutres du plancher du 13ème étage apte à provoquer une dilatation fatale (à l'aide d'autres hypothèses traitées par la suite) au maintien latéral de la colonne 79, première étape de l'effondrement. Mais cette hypothèse est contredite, non seulement par le constat de la migration des feux, mais aussi par un ensemble de données spécifiques : 1°/dans tous les étages concernés, la densité de combustible autour de la colonne 79 est au plus égale à la densité générale de l'étage. 2°/ dans l'étage critique (le 12ème), l'espace autour de la colonne 79 est largement dénué de postes de travail. 3°/le coin nord-est du bâtiment (où se situe la colonne 79) est le lieu d'un incendie entre 14h30 et 15h44, le paroxysme étant vers 15h10. Autrement dit, cet espace ne montre plus de feu actif depuis plus de 1h30 au moment de la destruction de la tour. 4°/ les différents étages dits affaiblis par les incendies n'ont pu l'être qu'à des moments différents.
Par ailleurs, la densité de combustible attribuée à cette zone fut hypothétiquement accrue de 50% (sans base justificative), "l'acier fut dans le modèle FDS représenté comme thermiquement mince,d'où l'usage d'une conductivité thermique NULLE" (injustifiable!), la poussée résultant de l'expansion thermique de cinq poutres du plancher 13 se serait faite d'un seul côté (idem!), les poutres n'auraient pas été soudées à leur siège (prétexte de cette hypothèse : pas de données disponibles) et elles n'auraient été que marginalement boulonnées aux planchers de béton (alors qu'une version antérieure de ce travail affirmait au contraire un assemblage à densité de boulonnage normal). Enfin, une autre hypothèse favorisant la rapidité de l'échauffement des structures fut adopté par le NIST dans son choix du niveau de protection passive : "fondée sur la hauteur, la zône d'implantation, la catégorie de destination prévue, la classe minimale (autorisée par le code de construction de la ville) était 1-C (2 heures de protection). Cependant, des documents, incluant des plans et les spécifications imposées aux entreprises pour la protection passive des structures métalliques, indiquent une classe 1-B (3 heures de protection).(...) Dans ce rapport, la classe 1-C a été supposée, mais la classe réelle a pu être 1-B". Le rapport ajoute : "après la publication des rapports d'étude sur les tours du WTC, en septembre 2005, des documents furent obtenus qui contenaient un ensemble de mesures de l'épaisseur des revêtements de protection pour le WTC7. Ces mesures d'épaisseur étaient cohérents avec la classe 1-B". Le NIST avait donc choisi la spéculation contre les données factuelles pour obtenir le résultat désiré.
Aucune de ces hypothèses ne pouvant être retenues, il nous faut conclure que le NIST a été dans l'incapacité d'établir scientifiquement la possibilité d'un effondrement naturel de la tour n°7.

11/01/2009

CHIFFRAGE DES DOMMAGES STRUCTURELS

La conception des tours jumelles peut être schématisée comme suit : 110 plateaux accrochés d'un côté à une colonne vertébrale (structure porteuse centrale constituée de 47 poteaux massifs régulièrement reliés entre eux) et d'autre part à un tube (structure porteuse extérieure faite de 240 poteaux solidarisés par des plaques d'acier). Le noyau supporte ainsi chaque étage pour 60% , 40% étant assignés au tube.
Les dommages infligés par les avions aux structures extérieures peuvent être chiffrés avec une excellente précision grâce aux multiples enregistrements photo et vidéo disponibles. Une estimation basse résulte du calcul de la surface arrachée à la section du tube située entre les étages 94 et 98 pour WTC1, 78 et 83 pour WTC2. Cette surface absente correspond à environ 4% de la surface du bandeau. Elle induit donc un affaiblissement moyen de 4 x 40%, soit 1.6%, de la capacité des structures à tenir x fois la charge maximale envisagée pour le bâtiment (x étant le coefficient de sécurité utilisé dans le calcul de structure , 3 en principe).
On peut aussi envisager l'étage le plus touché pour désigner le niveau le plus fragilisé : étage 95 pour WTC1 avec 7.5%, et 81 pour WTC2, avec 6.3%. L'affaiblissement induit est alors respectivement de 3% et 2.5%.
Un chiffrage qui prend simplement en compte le nombre total de colonnes sectionnées rapporté au nombre de colonnes du pourtour (240) donne une valeur surestimée des dommages : 34 et 33 respectivement pour WTC1 et 2WTC2, soit 14%, aboutissant à un affaiblissement de la capacité des immeubles de 5.6%.

Les dommages infligés à la structure interne resteront à jamais inconnus. Cependant, la conjonction de plusieurs données permettent de s'assurer que le nombre de colonnes du noyau gravement endommagées par le passage des débris d'avions est restreint .
Tout d'abord, seules les parties massives en acier avaient la capacité de provoquer de tels dommages : les deux moteurs et, dans une moindre mesure, les trains d'atterrissage, le restant des aéronefs étant constitué d'aluminium, trois fois moins dense que l'acier. ¨Par ailleurs, de la moitié tribord du vol UA175 qui n'a pu interférer avec les colonnes centrales de la tour Sud du fait de sa direction à l'impact, seuls un moteur et un train sont ressortis, après avoir perdu 95% de leur énergie (http://www.cyberarchi.com/actus&dossiers/courrier-des-lecteurs/index.php?article=4282 ). Admettant l'estimation faite par le NIST d'une perte de 30% de l'énergie originelle dans la traversée de l'espace de bureaux entre l'impact et la sortie du tube, 32% de cette énergie est donc dissipée lors de l'impact. Il ne restait alors qu'environ 50% de l'énergie originelle aux vestiges des moteurs et trains des deux Boeing à leur arrivée au contact des colonnes centrales,tout au plus apte à grâvement endommager une seule colonne par élément (moteur ou train). D'où une estimation des dégâts infligés à cette structure centrale : 5 colonnes pour WTC1 , 3 pour WTC2. Parmi les scénarios déterminés par le NIST, les plus proches de la réalité des empreintes d'impact donnent les dommages suivants : 3 sectionnées, 4 sévèrement déformées et 6 légèrement déformées pour WTC1 (scénario moyen); 4 sectionnées et 2 sévèrement déformées pour WTC2 (scénario mineur). En comptabilisant les sévèrement déformées pour moitié et les restantes pour le quart, on aboutit à l'estimation suivante : 6.5 colonnes pour WTC1 et 5 pour WTC2, représentant respectivement 14% et 11% de l'ensemble des colonnes centrales, c'est-à-dire 8% et 7% d'affaiblissement de la capacité porteuse. Retenant cette hypothèse haute (le NIST semble avoir attribué à l'ensemble des colonnes centrales les mêmes dimensions alors que 16 des 47 sont doubles des autres, constituant le rang extérieur du grand côté du noyau, les premières à être atteintes par les vestiges dans le cas de WTC1), on obtient le résultat : affaiblissement de 11% pour WTC1 et 10% pour WTC2.

Comparés aux coefficients de sécurité utilisés dans la construction de ces immeubles (supérieurs à 200%), ces chiffres expriment le caractère marginal des dommages infligés par l'impact des avions; ce que les ingénieurs concepteurs illustraient en exposant que chaque tour était capable de soutenir plusieurs impacts de gros porteurs sans voir sa solidité compromise. C'est également la conclusion du NIST : bien qu'endommagées, les tours jumelles avaient conservé leur capacité à tenir indéfiniment leur charge habituelle.

27/09/2008

LEGITIMITE DES THESES CONSPIRATIONISTES

Pour désigner les oppositions critiques aux explications officielles des attentats du 11 septembre 2001, les médias occidentaux utilisent l'expression "théories conspirationistes". Les défenseurs de la version produite et véhiculée par les institutions comptent sur le pouvoir disqualifiant d'un tel étiquettage pour détourner la curiosité du public. Les conspirationistes ne sont-ils pas ces farfelus, écervelés, esprits crédules ou malades mentaux (paranoïaques) adoptant la thèse du complot des puissants pour satisfaire de troubles motivations?
Mais une conspiration comme explication d'un évènement historique est-elle nécessairement une rumeur née d'un phantasme? Car il existe au moins un exemple de conspiration à la fois proche dans le temps et en nature où les plus hauts responsables militaires américains ont planifié une série d'attentats contre des biens et des personnes de la nation qu'ils étaient supposés protéger. L'imputation de ces attentats au régime castriste devait fournir à l'opinion américaine la justification d'une intervention militaire et obtenir l'appui diplomatique et, si possible, militaire, des 'alliés' occidentaux ainsi que la neutralité des autres nations de la 'communauté internationale'.
Parmi les actions envisagées, il était prévu d'attaquer au mortier la base de Guantanamo, d'y faire exploser des munitions et provoquer des incendies. Il était aussi prévu d'alimenter les médias de faux documents et de faux témoins pour étayer les accusations portées contre Cuba. Baptisé 'Opération Northwoods', ce projet ne fut pas mis en oeuvre du fait de l'opposition du président d'alors, John. F. Kennedy, quelques mois avant son assassinat. Les documents - top secret- le décrivant furent trouvés parmi les archives du secrétaire (ministre) de la défense, Robert McNamara (ils furent déclassifiées en novembre 1997).
Un point d'importance est que seule la désobéissance de McNamara à l'instruction donnée par le général Lemnitzer, chef d'état major interarmes, de détruire toute trace du projet en a permis une connaissance documentée. C'est donc uniquement grace à un concours de circonstances que nous disposons des preuves établissant la réalité de conspirations aux plus hauts niveaux de responsabilité. Il faut alors en déduire que ce qui, de ces espaces protégés par le secret officiel, est parvenu à notre connaissance constitue le sommet d'un iceberg. Par conséquent, envisager un complot impliquant une fraction des autorités politico-militaires américaines lié aux attentats du 11 septembre est une démarche fondée en raison. Plus encore, écarter à priori cette hypothèse constitue un déni de réalité.

11/09/2008

DU NON-VIOL DES LOIS PHYSIQUES

1. Loi de la conservation du mouvement.

Lorsque la trentaine d'étages de la tour Sud situés au-dessus de l'impact du vol 175 s'incline du côté endommagé et bascule, cela peut être expliqué par l'affaiblissement structurel local. Une loi fondamentale de la mécanique veut que la modification du mouvement d'un objet exige l'intervention d'une force nouvelle. Laissée à la seule pesanteur, cette section devait donc poursuivre sa rotation pour finalement chuter au pied de l'immeuble, laissant celui-ci debout. Ce n'est pas ce qui arriva. Le processus fut interrompu avec un ralentissement de la rotation suivit de la disparition progressive des trente étages dans un vaste nuage de poussières d'allure pyroclastique. La seule explication à un tel ralentissement consiste en une inversion du couple de forces créatrices de la rotation, ce qui implique l'évanouissement de la résistance antécédente, c'est-à-dire la brusque destruction de toute la moitié grosso modo nord de la structure périmétrique. La seule source exogène d'énergie envisageable pour accomplir une telle tâche consiste en explosifs. On en voit d'ailleurs un effet : le rang de nuages éruptifs blancs plusieurs étages au-dessous du "front de destruction" (la série de nuages volumineux et noirs).

2. Lois de la mécanique des fluides.

Quand un immeuble s'effondre sur lui même, il crée ce faisant un vide au-dessus de lui, lequel est visualisé par une aspiration des poussières et -éventuellement- fumées accompagant l'effondrement. Ce phénomène d'aspiration peut être constaté pour la tour n°7 qui s'est effondrée vers 17 heures mais est absent dans le cas des tours jumelles.

3. Loi de la conservation de la quantité de mouvement.

Un cas d'effondrement partiel d'une tour à structure béton (Ronan Point, à Londres) est répertorié. Suite à une fuite de gaz, un segment angulaire des étages sommitaux s'est décroché, écrasant les étages inférieurs successifs. La surface emportée de ces étages se réduisit au fur et à mesure des chocs successifs pour finir par laisser le rez-de-chaussée quasiment intact. Ainsi, l'énergie cinétique disponible lors des premiers impacts allait diminuant au cours de la chute. Afin d'entraîner l'étage impacté, la partie en chute devait, pour en surmonter la résistance et l'inertie, céder plus d'énergie qu'elle en gagnait par échange avec l'énergie potentielle. Les calculs réalisés dans le cas de la tour Nord par Gordon Ross, ingénieur en mécanique, établissent que le seul phénomène de transfert de la quantité de mouvement lors des chocs empêche la chute hypothétique de la section supérieure (une dizaine d'étages) de se poursuivre (http://www.journalof911studies.com/ Volume 1, June 2006).

4. Lois de la résistance des matériaux.

Lorsqu'une structure est soumise à une surcharge, elle cède là où la résistance est la plus faible. Dans le cas d'une structure endommagée, elle s'affaisse donc du côté des dégâts et résiste par ailleurs. La combinaison des dommages structurels subis et d'incendies localisés à l'opposé résulte en axes de faiblesse spécifiques à chaque tour : nord-sud médian pour WTC1, SE-NE pour WTC2. Quant à WTC7, le caractère superficiel des dommages et nomade des quelques feux rend inutile un tel diagnostic.

Les mouvements amorcés ne peuvent que se poursuivre, sous la seule force de gravité : plus la section s'incline, plus elle pèse sur la partie faible et plus elle allège la charge sur la partie résistante. Plus, donc, elle accroît sa rotation : le mouvement se produit avec une accélération. L'effondrement naturel d'un immeuble localement endommagé est donc nécessairement dissymétrique. La destruction symétrique des trois tours implique à contrario la défaillance coordonnée des structures porteuses. Seule l'utilisation d'explosifs est capable de réaliser une telle coordination.

Même en acceptant le travail douteux du NIST, les dommages aux structures porteuses par les avions ne dépassent pas les 20%. Pour que la section supérieure de WTC2 s'affaisse du côté affaibli, il a fallu auparavant que les colonnes centrales (47) aient vu leur résistance anéantie car les coefficients de sécurité utilisés dans la construction ne peuvent pas être inférieurs à 200%. C'est également ce qui a dû se passer pour WTC1, dont l'antenne directement supportée par les colonnes centrales s'est effondrée avant les étages, ainsi que pour la tour n°7 dont les noyaux ont fait de même. L'anéantissement simultané de la résistance des colonnes centrales ne peut pas s'être produit hors le cas de figure d'un programme par explosifs.

Nombre d'immeubles élevés se sont effondrés à l'occasion de tremblements de terre. Invariablement, ce qu'il en reste est constitué de plus ou moins larges sections et ensembles de planchers et murs. Parmi les gravas, on retrouve, plus ou moins endommagés, le mobilier et les corps humains. Dans le cas des tours jumelles, la quasi totalité des contenus a été réduit en miettes (les objets mobiliers) et en poussière (les plâtres et ciments). Un millier de corps sont restés sans vestige attribuable et plusieurs dizaines de milliers de fragments de corps humains de l'ordre du centimètre n'ont pu être assignés à une victime. Tous ces vestiges, y compris ceux des victimes, ont été violemment projetés à l'extérieur des tours, des fragments de plusieurs tonnes de la structure métallique furent retrouvés à 150 mètres de distance, dont certains fichés dans la façade sud de la tour n°7, les plus légers étant projetés plus loin encore. Un effondrement ne projette ni les parties ni le contenu d'un immeuble : il en fait un tas (cas de la tour n°7).

5. Lois de la thermodynamique.

Il n'existe pas d'exemple d'effondrement de tour à structure métallique suite à un incendie, quelqu'en soit la durée et l'intensité. Cela ne s'est jamais produit, ni avant le 11 septembre, ni après, et ce pour trois raisons. La première est qu'une structure métallique se comporte comme un radiateur : elle tend à diffuser la châleur, empêchant ainsi la montée en température. La deuxième est qu'un incendie domestique a juste la capacité de chauffer ponctuellement le local dans lequel il se produit aux environs de 600°C (température à laquelle les vitres éclatent), où l'acier conserve encore 50% de ses caractéristiques mécaniques. Or, les coefficients de sécurité appliqués dans la construction sont supérieurs à 200%. La troisième est que des poteaux régulièrement interconnectés, parce que travaillant en compression, résistent bien mieux à la charge que les mêmes profilés en position de poutres, soumis, eux, à la flexion.

05/09/2008

LYSSENKO EN AMERIQUE

Zdenek Bazant enseigne la science des matériaux et le génie civil à l'université Northwestern d'Evanston, dans l'Illinois. Ses nombreuses publications scientifiques sur le béton lui ont assuré une réputation internationale. Une nouvelle opportunité de brillamment surclasser l'ensemble de ses confrères lui fut offerte à l'occasion des attentats du 11 septembre 2001 : le surlendemain était publiée son étude de l'effondrement des tours jumelles, intitulée : "Pourquoi le World Trade Center s'est-il effondré? Analyse simplifiée". La production quasi instantanée d'un article technique de ce calibre dans des conditions extrêmes -absence de plans, aucune donnée sur les dégâts internes provoqués par les avions, ni sur l'intensité des incendies, aucune référence aux incendies de tours répertoriés- non seulement reste un exploit inégalé, mais a certainement dû répondre à une incoercible urgence.
La thèse soutenue par l'éminent professeur, assise sur de belles formules mathématiques décrivant les comportements et les déformations plastiques dans la dynamique d'une chute des étages supérieurs, s'articule ainsi : lorsque la majorité des colonnes d'acier de l'étage critique impacté, dénudées de leur protection thermique par l'explosion à l'impact et soumises de manière prolongée à des températures excédant 800°C, ayant alors perdu l'essentiel de leurs caractéristiques mécaniques et leur capacité à soutenir la charge des étages supérieurs, a cédé, les autres se sont trouvées dans l'impossibilité de compenser cette faillite; la section supérieure commença sa CHUTE, gagnant une énergie cinétique énorme et donc une vitesse significative, écrasant comme un piston l'étage immédiatement inférieur, le processus s'accélérant et gagnant de l'énergie au fur et à mesure de sa progression; les étages successifs s'empilèrent ainsi sous le piston, réduisant la tour en un tas de gravas jusqu'à sa base; les fondations atteintes, ce fut le tour du piston lui-même à être réduit en pièces; le résultat final est décrit comme un tas de débris centré sur l'emplacement du pied de l'immeuble s'élevant à une vingtaine de mètres au-dessus du niveau du sol.
L'éminent universitaire ne précise pas comment une majorité de colonnes a pu être chauffée par quelques feux médiocres très localisés, ni comment la combustion à l'air libre d'un hydrocarbure peut produire une explosion, ni d'où il tient que les colonnes ont été dépouillées de leur protection thermique, ni en quoi 56 minutes serait une durée prolongée comparativement, par exemple, aux 18 heures d'incendie de la tour One Meridian Plaza, ni comment un feu domestique a pu chauffer les colonnes à plus de 800°C en moins d'une heure, ni pourquoi celles-ci n'ont alors pas exhibé le rougeoiement qu'implique cette température, ni comment l'étage établissant le continuité entre la partie supérieure de la tour et sa partie inférieure peut devenir inexistant pour permettre la chute de la première sur la seconde, ni surtout comment une structure faible (la partie sommitale) peut détruire une structure plus forte qu'elle(le reste de la tour). A ces mystères techniques s'ajoute un simple petit fait : il y eut seize rescapés de la destruction de la tour nord, surpris lors de leur descente dans les étages inférieurs de l'escalier B. Il se trouve que quatorze d'entre eux, pour l'essentiel des pompiers, une fois remis du choc subi, quittèrent d'eux-mêmes les lieux, s'étant retrouvés à la surface des vestiges. Les deux restants, blessés, durent attendre quelques heures pour être secourus, l'un contemplant le ciel, l'autre, juste au-dessous de la surface des vestiges, se morfondant jusqu'au lendemain matin.
Il s'en suit que les quelques 400 000 tonnes de tour qu'ils avaient au-dessus de leur tête ne leur sont pas tombées dessus. Il n'est donc pas possible de désigner l'évènement par le mot 'effondrement'.
En mai 2007, Zdenek Bazant réitérait sa thèse. Sa démarche est donc tout à fait comparable à celle de Trophim Denisovitch Lyssenko, le célèbre académicien soviétique qui, serviteur zélé du Parti communiste soviétique, n'accordait de valeur scientifique qu'à la génétique dite lamarkienne, seule apte à soutenir la transmission au génome des caractères acquis durant la vie de l'individu -ce qu'exigeait la doctrine officielle du 'matérialisme dialectique' pour assoir la possibilité de créer 'l'homme nouveau' tant désiré- , contre la (fausse) génétique occidentale, dite mendélienne, expression de la "science bourgeoise", qui interdisait une telle transmission, et ruina la culture céréalière en appliquant cette idéologie.
Les postulats ci-dessus listés sur lesquels repose la thèse de Zdenek Bazant ont été repris par le NIST, l'organisme technique gouvernemental chargé en 2003 de fournir l'explication du sort des trois tours.