1. Loi de la conservation du mouvement.
Lorsque la trentaine d'étages de la tour Sud situés au-dessus de l'impact du vol 175 s'incline du côté endommagé et bascule, cela peut être expliqué par l'affaiblissement structurel local. Une loi fondamentale de la mécanique veut que la modification du mouvement d'un objet exige l'intervention d'une force nouvelle. Laissée à la seule pesanteur, cette section devait donc poursuivre sa rotation pour finalement chuter au pied de l'immeuble, laissant celui-ci debout. Ce n'est pas ce qui arriva. Le processus fut interrompu avec un ralentissement de la rotation suivit de la disparition progressive des trente étages dans un vaste nuage de poussières d'allure pyroclastique. La seule explication à un tel ralentissement consiste en une inversion du couple de forces créatrices de la rotation, ce qui implique l'évanouissement de la résistance antécédente, c'est-à-dire la brusque destruction de toute la moitié grosso modo nord de la structure périmétrique. La seule source exogène d'énergie envisageable pour accomplir une telle tâche consiste en explosifs. On en voit d'ailleurs un effet : le rang de nuages éruptifs blancs plusieurs étages au-dessous du "front de destruction" (la série de nuages volumineux et noirs).
2. Lois de la mécanique des fluides.
Quand un immeuble s'effondre sur lui même, il crée ce faisant un vide au-dessus de lui, lequel est visualisé par une aspiration des poussières et -éventuellement- fumées accompagant l'effondrement. Ce phénomène d'aspiration peut être constaté pour la tour n°7 qui s'est effondrée vers 17 heures mais est absent dans le cas des tours jumelles.
3. Loi de la conservation de la quantité de mouvement.
Un cas d'effondrement partiel d'une tour à structure béton (Ronan Point, à Londres) est répertorié. Suite à une fuite de gaz, un segment angulaire des étages sommitaux s'est décroché, écrasant les étages inférieurs successifs. La surface emportée de ces étages se réduisit au fur et à mesure des chocs successifs pour finir par laisser le rez-de-chaussée quasiment intact. Ainsi, l'énergie cinétique disponible lors des premiers impacts allait diminuant au cours de la chute. Afin d'entraîner l'étage impacté, la partie en chute devait, pour en surmonter la résistance et l'inertie, céder plus d'énergie qu'elle en gagnait par échange avec l'énergie potentielle. Les calculs réalisés dans le cas de la tour Nord par Gordon Ross, ingénieur en mécanique, établissent que le seul phénomène de transfert de la quantité de mouvement lors des chocs empêche la chute hypothétique de la section supérieure (une dizaine d'étages) de se poursuivre (http://www.journalof911studies.com/ Volume 1, June 2006).
4. Lois de la résistance des matériaux.
Lorsqu'une structure est soumise à une surcharge, elle cède là où la résistance est la plus faible. Dans le cas d'une structure endommagée, elle s'affaisse donc du côté des dégâts et résiste par ailleurs. La combinaison des dommages structurels subis et d'incendies localisés à l'opposé résulte en axes de faiblesse spécifiques à chaque tour : nord-sud médian pour WTC1, SE-NE pour WTC2. Quant à WTC7, le caractère superficiel des dommages et nomade des quelques feux rend inutile un tel diagnostic.
Les mouvements amorcés ne peuvent que se poursuivre, sous la seule force de gravité : plus la section s'incline, plus elle pèse sur la partie faible et plus elle allège la charge sur la partie résistante. Plus, donc, elle accroît sa rotation : le mouvement se produit avec une accélération. L'effondrement naturel d'un immeuble localement endommagé est donc nécessairement dissymétrique. La destruction symétrique des trois tours implique à contrario la défaillance coordonnée des structures porteuses. Seule l'utilisation d'explosifs est capable de réaliser une telle coordination.
Même en acceptant le travail douteux du NIST, les dommages aux structures porteuses par les avions ne dépassent pas les 20%. Pour que la section supérieure de WTC2 s'affaisse du côté affaibli, il a fallu auparavant que les colonnes centrales (47) aient vu leur résistance anéantie car les coefficients de sécurité utilisés dans la construction ne peuvent pas être inférieurs à 200%. C'est également ce qui a dû se passer pour WTC1, dont l'antenne directement supportée par les colonnes centrales s'est effondrée avant les étages, ainsi que pour la tour n°7 dont les noyaux ont fait de même. L'anéantissement simultané de la résistance des colonnes centrales ne peut pas s'être produit hors le cas de figure d'un programme par explosifs.
Nombre d'immeubles élevés se sont effondrés à l'occasion de tremblements de terre. Invariablement, ce qu'il en reste est constitué de plus ou moins larges sections et ensembles de planchers et murs. Parmi les gravas, on retrouve, plus ou moins endommagés, le mobilier et les corps humains. Dans le cas des tours jumelles, la quasi totalité des contenus a été réduit en miettes (les objets mobiliers) et en poussière (les plâtres et ciments). Un millier de corps sont restés sans vestige attribuable et plusieurs dizaines de milliers de fragments de corps humains de l'ordre du centimètre n'ont pu être assignés à une victime. Tous ces vestiges, y compris ceux des victimes, ont été violemment projetés à l'extérieur des tours, des fragments de plusieurs tonnes de la structure métallique furent retrouvés à 150 mètres de distance, dont certains fichés dans la façade sud de la tour n°7, les plus légers étant projetés plus loin encore. Un effondrement ne projette ni les parties ni le contenu d'un immeuble : il en fait un tas (cas de la tour n°7).
5. Lois de la thermodynamique.
Il n'existe pas d'exemple d'effondrement de tour à structure métallique suite à un incendie, quelqu'en soit la durée et l'intensité. Cela ne s'est jamais produit, ni avant le 11 septembre, ni après, et ce pour trois raisons. La première est qu'une structure métallique se comporte comme un radiateur : elle tend à diffuser la châleur, empêchant ainsi la montée en température. La deuxième est qu'un incendie domestique a juste la capacité de chauffer ponctuellement le local dans lequel il se produit aux environs de 600°C (température à laquelle les vitres éclatent), où l'acier conserve encore 50% de ses caractéristiques mécaniques. Or, les coefficients de sécurité appliqués dans la construction sont supérieurs à 200%. La troisième est que des poteaux régulièrement interconnectés, parce que travaillant en compression, résistent bien mieux à la charge que les mêmes profilés en position de poutres, soumis, eux, à la flexion.
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